La Crise des Écoles Publiques à Port-au-Prince : L’ASPAEDH Dénonce le Manque de Mesures et de Soutien

L’ASPAEDH exprime sa préoccupation dans un communiqué, deux mois après le début de l’année scolaire 2023-2024, en constatant que de nombreux élèves des écoles publiques de Port-au-Prince restent chez eux. Les familles occupent toujours les établissements scolaires en raison de la violence des gangs dans certains quartiers, et aucune mesure n’a été prise pour les reloger.
L’association et d’autres syndicats ont lancé un appel aux dirigeants pour qu’ils relocalisent ces familles pendant qu’ils résolvent le problème de l’insécurité. Cependant, les responsables gouvernementaux semblent négliger cette situation critique, laissant les enfants privés d’éducation. Malgré un premier examen déjà organisé selon le calendrier scolaire, le gouvernement ne montre aucune intention de résoudre ce problème urgent.
Par ailleurs, l’ASPAEDH dénonce le manque de coordination entre le ministère de l’Éducation nationale et les écoles publiques de Port-au-Prince. Alors que certaines écoles ont reçu l’ordre de fonctionner en novembre, plusieurs responsables d’écoles déclarent ne pas avoir été contactés par le gouvernement.
Enfin, l’association critique certaines ONG qui, bien qu’apportant de l’aide aux déplacés, ne résolvent pas le problème fondamental du logement. Certains bénéficiaires semblent abuser du système, passant leur temps chez eux et retournant dormir dans les refuges chaque nuit pour obtenir de l’argent de l’État et des ONG afin de se reloger. Ce comportement est fortement condamné par l’ASPAEDH.

Je suis Jean Fritz Isaac Almonord, mordu d’écriture journalistique et passionné des belles lettres.